Prisma Media prévoit un plan de départ jusqu'à 240 personnes, un tiers des salariés, selon des sources syndicales
Le groupe Prisma Media, numéro un de la presse magazine en France dans le giron du milliardaire Vincent Bolloré, prévoit un plan de départ pouvant atteindre jusqu'à 240 personnes, soit un tiers des salariés, a-t-on appris jeudi auprès de sources syndicales, des chiffres confirmés par la direction.
Il s'agit de la troisième vague de départs en deux ans annoncée au sein du groupe sous le contrôle du milliardaire conservateur depuis 2021.
Prisma Media comprend de nombreux titres comme Capital, Geo, Femme actuelle, Voici, Télé-Loisirs, et depuis début décembre Ici Paris et France Dimanche, rachetés à CMI France, contrôlé par Daniel Kretinsky.
Selon les sources syndicales, et comme l'avait révélé le Figaro, la direction avait proposé mercredi une rupture conventionnelle collective, qui a été refusée par les syndicats car elle aurait porté sur un nombre trop important de postes.
"Le vice-président du groupe, Gérald-Brice Viret, est venu ce (jeudi) matin en CSE (comité social et économique) nous annoncer qu'il prenait acte du refus et qu'ils allaient engager la négociation d'un plan social qui touchera 230 à 240 postes sur 694 CDI permanents", a expliqué à l'AFP le délégué syndical CGT de Prisma, Emmanuel Vire.
Contacté par l'AFP, M. Viret a confirmé "un projet PDV-PSE (plan de départs volontaires-plan de sauvegarde de l'emploi) qui sera présenté au CSE et aux collaborateurs au cours du premier trimestre 2026", et "pourrait aller jusqu'à 240 personnes". La direction n'a pas souhaité faire d'autre commentaire.
W.Arnold--BVZ